Le e-sport – entendez par là les compétitions de sport électronique où les candidats s’affrontent devant un écran – n’a jamais eu autant d’adeptes. Les néophytes diront : "c’est logique, le haut-débit est partout et les jeunes sont accros aux jeux vidéo".
Mais c’est un peu court comme explication. Rappelons tout d’abord que les amateurs de jeux vidéo ne sont pas tous mineurs. Loin de là. Les possesseurs de consoles nouvelle génération, par exemple, ont plus de 30 ans en moyenne. Rappelons ensuite que dans e-sport … il y a sport ! Et oui, comme le vrai sport, le e-sport défoule. Il fait appel à la stratégie, aux réflexes, à l’esprit d’équipe… Sans ces "valeurs", les licenciés virtuels ne seraient pas aussi nombreux.
Aujourd’hui, l’Electronic Sports League (ESL), qui organise en Europe des concours de jeux de tir (Counter Strike) ou de foot (Fifa) revendique 800000 adhérents. Pas mal, pour du sport sur écran. En janvier dernier, le jeu Virtual Regatta, l’équivalent du Vendée Globe mais en virtuel, a réuni 300 000 compétiteurs. Un véritable carton ! L’interview du vainqueur est particulièrement intéressante. On dirait celle de Michel Desjoyeaux après la course.
Les "valeurs" portées par les sports électroniques n’attirent pas seulement les joueurs. Elles attirent aussi des sponsors d’un nouveau type. Adidas vient par exemple de signer avec l’ESL. La célèbre marque aux trois bandes finance désormais des compétitions de e-sport au même titre qu’Intel ! De son côté, la chaîne Eurosport est en partenariat avec le jeu Empire of Sports. Espérons que la crise économique et financière n’empêche pas ce genre d’opération de se multiplier.
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